Omertà: La FIFA de Sepp Blatter. Histoire d'une mafia. (French Edition)
«Dans Omerta, je montre que la direction de la FIFA, sous l’autorité du Brésilien João Havelange et aujourd’hui celle de Sepp Blatter, se comporte précisément comme un syndicat du crime», raconte Andrew Jennings. «Mon enquête m’a mené de Palerme où j’ai fait face à la Mafia jusqu’au palais de...
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«Dans Omerta, je montre que la direction de la FIFA, sous l’autorité du Brésilien João Havelange et aujourd’hui celle de Sepp Blatter, se comporte précisément comme un syndicat du crime», raconte Andrew Jennings.
«Mon enquête m’a mené de Palerme où j’ai fait face à la Mafia jusqu’au palais de glace et de marbre de Zurich, puis à la guerre des gangs de Rio, suivant la trace de mallettes pleines de lingots d’or.
«La Coupe du Monde de la FIFA 2014 va se jouer sur un fond de colère de la population qui pourtant adore le football. Si des manifestants sont tués par la violente police anti-émeute, la responsabilité en incombera à Sepp Blatter qui, depuis des années, a laissé prospéré la corruption qui pourrit maintenant l’atmosphère du tournoi.
« Au début, je pensais qu’il n’y aurait que quelques escrocs dans ce monde-là. Puis d’excellentes sources à l’intérieur de l’organisation m’ont contacté et confié des cartons contenant des documents financiers internes. J’ai alors constaté que le niveau de corruption – et de dissimulation – était à couper le souffle. Ce n’était pas de quelques escrocs dont il s’agissait mais de toute une institution. La FIFA s’est transformée en mafia.»
«Avec d’autres journalistes, j’ai exposé la corruption organisée au sommet de la FIFA. Les scandales de ces dernières années n’ont pas entraîné de réaction par la direction de la FIFA.
Comme un vrai chef de bande, Blatter se refuse à condamner ses collègues pris la main dans le sac. Les grandes marques transnationales qui financent la FIFA restent tout aussi silencieuses. L’Omerta règne.»
«Quand Blatter a sévi contre des officiels du football ces quatre dernières années, ce n’était pas pour des faits de corruption. Ils ont été punis pour avoir été pris au piège par des journaliste – pour avoir brisé le serment du silence.»
Certains des membres du Comité exécutif de Blatter sont des escrocs de grande envergure. Les autres regardent ailleurs et se taisent. Ils profitent de rémunérations exorbitantes, de bonus, d’allocations de tickets pour les matches du Mondial et de subventions distribuées sans aucun contrôle pour développement du foot dans leurs pays. L’argent du foot lubrifie tous les rouages de la FIFA et maintient Sepp Blatter au pouvoir.
« Omerta » révèle que les «réformes » de Blatter son bidon. Il a changé le règlement interne de la FIFA pour rendre sa position inexpugnable, n’hésitant pas à financer des enquêtes qui ne servent qu’à l’exonérer.»
«La FIFA a englouti des millions de dollars pour en faire le Grand Intouchable du sport mondial.»
Andrew Jennings réalise des films d’investigation pour la BBC, il a écrit cinq livres sur la corruption et des milliers d’articles pour les quotidiens, les magazines et des revues académiques. «Carton Rouge» - sa première enquête sur la corruption au sein de la FIFA a été traduite en seize langues depuis 2006. Blatter a tenté de le faire interdire devant les tribunaux suisses – et il a échoué.
Andrew a gagné de nombreux prix pour son travail de journaliste. Il donne des conférences dans le monde entier sur la corruption et les techniques d’investigation. Sepp Blatter lui a interdit d’assister aux conférences de presse de la FIFA en 2003 quand il a révélé que, chaque année, le Président du Foot Mondial se servait en douce des bonus colossaux
La préface d’«Omerta» est signée par Romario, l’ancienne stat du foot auriverde et aujourd’hui élu au Congrès Fédéral de Brasilia. L’illustration de couverture est signe Olé Anderson. En 2013, Sepp Blatter avait obtenu que les dessins d’Olé soit interdits de publication en Suisse.
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